LA FORET
Au matin tu t’éveilles dans les brumes.
Tes grands troncs s’étirent lentement.
Les feuilles des arbres s’allument,
Sous la lumière éclatante du levant.
Tes sentiers doucement se perdent
Aux confins des talus abrupts,
Produisant le doute sur l’issue de la route,
Le soir quand le soleil se couche.
Ton rêve sans doute, est celui de bercer,
De tes branches aux feuilles souples,
Les amoureux engourdis, dans tes mousses douces,
D’où, sans aucun doute, naitront les premiers serments.
Le soir, quand la colère se déchaine,
Les grands vents te bousculent sans peine.
La tempête t’égraine à chacun de ses souffles
Pour coucher tes cimes près de tes racines.
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Joëlle BARDOT
(mai 2014)
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