L’inspiration du poète, lui vient d’abord par la contemplation. Le poète est un L'inspiration du poète lui vient d'abord par la contemplation. Le poète est un Homme qui regarde le monde en profondeur. Il sait se fondre dans les êtres, les objets, les animaux et les végétaux jusqu’à en ressentir les moindres émotions. Sa réflexion sur le monde l’absorbe. Il pose son attention sur l’instant qui passe, sur les mystères de la vie, sur la beauté d’un visage et le parfum d’une rose. Par ses mots, il transforme ces substances en émerveillement. Son esprit se pose délicatement sur les ondes et se laisse bercer.
De là, naît son inspiration. Il se laisse ensuite porter par son imagination qui lui servira de guide pour développer l'idée principale de son poème.
Le poète, sans cesse en recueillement, est obnubilé par une sorte d'obsession interne qui le pousse à exprimer ce qu'il ressent par des mots. Sa sensibilité extrême lui procure la faculté d'écrire.
Pourquoi, écrit-il des poèmes et non des textes me direz-vous ?
Tout simplement parce qu'il chérit tout ce qui est beau. Le langage poétique représente par excellence la traduction de la beauté. L'élégance du texte, ainsi que sa consonnance et sa pureté font de lui, un moyen d'expression les plus nobles.
.de so
Les fleurs
Que vous soyez carmin ou orangé,
Jasmin, rose, œillet ou bouton d’or,
Vous incitez le peintre à vous évoquer,
Naturellement, pour orchestrer le décor.
Toi ! La rose aux pétales empourprés,
De ton voile de velours tu nous ensorcelles,
Par tes nasses de parfums ensommeillés,
Tu nous livres tes sentiments les plus fidèles.
Que vous soyez vermillon ou violacé,
Marguerite aubépine ou pervenche,
Vous revêtez les prés de vos parures colorées,
Dans le respect de la plus noble élégance.
Quand l’absinthe nous dévoile ses secrets,
Purificatrice de l’or rouge qui coule dans nos veines,
Elle élimine naturellement tous les déchets
De nos corps engorgés par les abus en chaîne.
Douces princesses des prés
Qui réjouissent les cœurs bienheureux,
Lorsque offertes en bouquet vous dévoilez
Vos charmes insoupçonnés aux amoureux.
Que de richesses désirables dans vos corps si frêles,
Lorsqu’un souffle de vent effleure vos robes délicates
Et s’imprègne de vos semences d’un vaste coup d’aile,
Pour les féconder à l’abri des regards primates.
A la fois guérisseuses, légères et généreuses,
Vous distillez l’amour de vos parfums suaves,
Le temps d’un baiser sucré pour nous faire oublier
Que le monde, le triste monde est bien trop grave.
Joëlle Bardot
Que vous soyez carmin ou orangé
Jasmin, rose, œillet ou bouton d’or,
Vous incitez le peintre à vous évoquer,
Naturellement, pour orchestrer le décor.
Toi ! La rose aux pétales empourprés,
De ton voile de velours tu nous ensorcelles
Par tes nasses de parfums ensommeillées,
Tu nous livres tes sentiments les plus fidèles.
Que vous soyez vermillon ou violacé,
Marguerite aubépine ou pervenche,
Vous revêtez les prés de vos parures colorées
Dans le respect de la plus noble élégance.
Quand l’absinthe nous dévoile ses secrets,
Purificatrice de l’or rouge qui coule dans nos veines,
Elle élimine naturellement tous les déchets
De nos corps engorgés par les abus en chaîne.
Douces princesses des prés
Qui réjouissent les cœurs bienheureux,
Lorsque offertes en bouquets vous dévoilez
Vos charmes insoupçonnés aux amoureux.
Que de richesses désirables dans vos corps si frêles
Lorsqu’un souffle de vent effleure vos robes délicates
Et s’imprègne de vos semences d’un vaste coup d’aile,
Pour les féconder à l’abri des regards primates.
A la fois guérisseuse, légère et prodige de la bonté,
Vous distillez l’amour de vos parfums suaves,
Le temps d’un baiser sucré pour nous faire oublier
Que le monde, le triste monde est bien trop grave.
Joëlle BARDOT