Philosophie d'une vie !

Lorsque l'on se projette sur le monde, il nous faut acquérir une vision globale de celui ci.
Sortons de nous-même, pour ne pas penser avec nos idées, nos sentiments afin de réaliser une analyse objective, démunie de toutes influences.
On observe que notre planète terre, cette boule ronde, semblable au ventre de la femme qui enfante, fait partie d’un tout, d’un ensemble composé d’éléments qui se complètent et qui sont indissociables. Cette extraordinaire union si bien orchestrée par un système qui échappe à l’homme, nous donne un esprit de cohésion universelle.
Il ne peut y avoir de terre sans eau, ni d’eau sans pluie etc.
Après s’être échappé de notre terre pour mieux l’observer, les premiers éléments que l'on distingue sont d’immenses masses d’eau et des continents qui se juxtaposent et s’entremêlent pour former un tout. Si notre œil expert s’aventure encore plus près, il observe que sur ces continents, des forêts, des montagnes forment le relief. Mais il ne distingue pas la présence de l’homme, infiniment petit parmi les éléments.
La distinction de supériorité que l’homme se veut, de faire valoir, est sûrement due à son intelligence par rapport aux autres éléments. L’homme possède la faculté de penser que les animaux n’ont pas. Dépourvu de cet attribut, le monde animal développe une intelligence instinctive : les chevaux, face à leurs prédateurs, ont la capacité de se protéger des dangers qu’ils perçoivent bien avant qu’ils apparaissent. Le monde végétal, lui, a une extraordinaire faculté d’adaptation face aux changements climatiques, à la pollution. Parfois même, il subit des mutations génétiques afin de protéger ces espèces.
Partant de ces constatations on peut conclure que l’homme à une intelligence différente mais pas supérieure à celles des animaux et des végétaux. Elle ne lui procure aucunement la maîtrise et le pouvoir sur l’univers.
L’homme doit se considérer l’égal des autres formes de vies dont il dépend. Son pouvoir se limite nécessairement a mettre sont intelligence au profit de causes nobles et respectueuses de toutes vies sur terre.
Après toutes ces constatations, il est nécessaire d'apréhender le monde dans sa globalité et non plus se référer aux seuls individus sur lesquels aucune sorte de domination ne peut être exercée et où seul le droit de respecter les valeurs essentielles de l'existence doit être lui être transmis.
La prise de conscience d’une certaine globalité des choses donne une dimension plus étendue sur la manière de régler les problèmes. Elle permet également de redonner sa vraie place à l’homme et lui enlève son pouvoir suprême.
Certaines notions, comme celle de la propriété, accentuent ce phénomène. La terre, l’air, l’eau, n’appartiennent à personne. Ces éléments sont à notre disposition pour qu’on les utilise à bon escient, pour nos seuls besoins vitaux. Ils doivent être protégés et partagés équitablement entre chaque être vivant.
Dans nos sociétés modernes, ces valeurs paraissent bien dérisoires et presque inexistantes, pourtant, elles sont le fondement même de la vie.
Ces idées naturalistes, face à nos sociétés de surconsommation, de gaspillage font grises mines. Les grandes avancées technologiques qui nous dépassent aujourd’hui, avaient à l’origine, pour but, de rendre l’homme plus heureux, de le soulager dans ses tâches les plus pénibles et de lui faire gagner un temps précieux.
A présent, nous ne maîtrisons plus le progrès, cette machine infernale broie nos pensées, nous enlève notre identité et nous plonge dans un chaos sans précédent.
Nous ne sommes plus des individus à part entière, mais simplement un enjeu de puissance contre puissance, soumis aux débordements de violence, de haine, d’indifférence et de guerres déguisées, pour lesquelles nous ne connaissons même plus les véritables enjeux.
REAGISSONS, CAR BIENTÔT, NOTRE DESTIN NE NOUS APPARTIENDRA PLUS !
Joëlle Bardot