LE TEMPS PASSE
Chaque matin:
Tu préparais dans tes corbeilles de lin tressé
Tes petits pains brûlants et tes croissants dorés
Semblables à des enfants, l’un contre l’autre, serrés
Ils patientaient aux côtés des grands pains grillés
Tu ouvrais la porte de la grange
Qui, dans un cri, se plaignait du matin
Pour libérer la charrette aux allures étranges
Toujours prête à conquérir de nouveaux chemins.
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LA SUITE DU POEME
Joelle BARDOT
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