QUAND MON REGARD SE POSE
Quand mon regard se pose
Sur cette gigantesque boule ronde,
C’est d’un œil un peu morose
Qu’il s’épanche sur le monde.
Cette lumineuse orange,
Suspendue dans les abîmes
Semble avoir égaré les branches
Où s’accrochent ses racines.
Quand mon regard se pose sur ses racines,
Les lumières inondent les rues égarées.
Dans le labyrinthe aux vapeurs de spleen,
La sollicitude s’arrête au bas de l’escalier.
Ces innombrables demeures tristement assemblées
Rassurent le passant toujours inquiété.
Protégé par ces blocs de pierres échafaudés,
Il ignore la vie qui se trame de l’autre côté.
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Joëlle BARDOT |