PHILOSOPHIE D’UNE VIE
J’ai rêvé que la terre n’était plus la terre
Que le temps s’était arrêté en secret.
J’ai rêvé un immense jardin sans frontière
Où les oiseaux migrateurs s’assemblaient.
J’ai perçu le chant des sirènes
Emporté par les vents glacés.
Elles contaient leur mélodie sans peine
Pour nous faire indéfiniment rêver.
J’ai vagabondé le long des rivières et des plaines
Pour pouvoir chaque seconde m’émerveiller
De la douceur d’un printemps sans haine
Où éclosent, comme des reines, les fleurs d’été.
J’ai senti l’air si léger de certains soirs d’été
Qui effleure d’un souffle mon visage,
Dans un élan encore mal assuré,
Pour inscrire l’empreinte de son passage.
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Joëlle BARDOT
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