LES ENFANTS DE L’OUBLI
Ils viennent de quelque part.
Ils sont de nul part.
Ils survivent dans la misère,
Ces enfants de la guerre.
Ces oubliés des cités,
Ils ont perdu leur passé.
Ils ont vendu leur histoire,
Pour quelques espoirs.
Leurs parents, regards hébétés,
Parqués dans des citadelles blindées,
Rêvent à des contrées abandonnées.
Pour ne pas troubler l’ordre moral, on ne mélange pas le bétail.
Fauteurs de troubles,
Voleurs de roubles,
Casseurs, braqueurs,
A l’occasion de vrais menteurs.
Toujours à la recherche d’une identité,
Ils s’imaginent une destinée.
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Joëlle BARDOT
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