LE CIEL EST VIDE
Sans patrie, tu t’étires à l’infini
Autour du globe aux contours distincts.
Suspendu comme un décor de paradis
Tu observes la terre, notre terre sans destin.
Les nuages sont tes seuls habitants.
Ils filent et s’approprient l’espace.
Parfois, ils s’écrasent et se heurtent au vent
Laissant échapper un souffle qui menace.
Le ciel se vide de ses dieux, il perd son âme.
Il rassemble les nuages pour se persuader qu’il est vivant.
Pendant ce temps, sur la terre, l’enfer infâme
Prend l’homme en otage et le rend impuissant.
Les Dieux adoptent des figures humaines dans les lieux sacrés.
Poussant l’homme à fusionner avec la mort en signe de dévotion
Les prières enseignées ne nous donnent plus la lumière espérée
Elles nous poussent à devenir des martyrs de la résurrection.
Nous croyons en des Dieux suprêmes, ils ne sont qu’illusions.
Les livres sacrés nous enseignent la philosophie des sages.
L’homme nous apprend des chimères au nom des religions.
Apprivoisons les écrits, ils nous transmettront des messages.
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Joëlle BARDOT |