LA MISÈRE
Quand les miettes ne suffisent plus à nourrir l’oiseau.
Quand les cachots deviennent trop lourds,
Une envolée de moineaux se disperse dans les faubourgs
Pour grappiller à l’étalage tout ce qui lui semble beau.
Le partage du maigre butin ne se fait pas sans rage,
Les disputent éclatent pour garantir les larcins.
Les braves gens crient « au diable les aigrefins »
Sans imaginer une seconde l’issue de ce carnage.
Au temps des ordinateurs, d’Internet
Des musiques folles et des CD
Qui se préoccupe encore des pauvres oiselets
Qui tourbillonnent dans l’air au son des décibels.
Pauvres oiseaux des quartiers mal famés
Comment trouver les bonnes graines
qui vous feront voler au dessus de la haine
Et atteindre les splendeurs de la pensée.
La misère court le long des rues pavées.
De sa cape en flanelle, elle bride les ailes
Des nombreux volatiles résignés
Au triste sort qui leur est destiné.
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Joëlle BARDOT |