KERHOSTIN, BONHEUR D’UNE RENCONTRE
Souviens-toi Anne-Marie, la pointe de KERHOSTIN
Au détour du chemin, telle une sirène des mers, tu es apparue.
Sautillant de tous côtés, le cœur prêt à aimer, nous nous sommes rencontrés
Petit lutin, plein de soleil, mon cœur tu as touché.
Chaque matin, sur le chemin de Kerhostin
Nous partagions ces moments rares, de pur bonheur.
Fraiche comme la vague qui caresse le rocher,
Nous échangions quelques paroles, la vie, les pleurs, pour s’en retourner.
Ton cœur lourd des fardeaux de la vie, était pourtant si léger.
Il ressemblait à la côte sauvage, attaquée de tous côtés,
Par la mer qui ravage sans cesse les flancs de la falaise.
Sans se plaindre, sans broncher, tu as su partager.
Dans ces instants magiques ou le souffle si pur des embruns,
Vous font tout oublier, les peurs, les angoisses, les regrets.
Tu as pu te livrer avec l’innocence d’une enfant fragile,
Sans crainte de l’inconnu, tu es parvenu à plaisanter.
Joëlle BARDOT
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(Presqu’ile de Quiberon,
Kerhostin juillet 2014)
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