(Nouveauté 2012)
BALANCE
Balance, petite bourgade du Haut-Livradois
Riche de ta culture à taille humaine.
Tu remplis mon cœur de multiples joies
Tu me rassures sur des perspectives sereines.
L’hivers la burle bouscule tes hautes cimes
Ne laissant de répit à âmes qui vivent.
La neige fige tes prairies en émois.
Le froid t’engourdit pour de longs mois
Et donne aux gens de-la bàs
La rudesse de ton climat.
Le visage buriné par ces extrêmes,
Laisse apparaître des rides précoces,
Témoin des luttes suprêmes
Contre les éléments féroces.
Ton âme, comme la décrit ci bien Brassens, est sensible.
Travailleur acharné, toi, l’auvergnat, tu fascines.
Ta faculté à vivre hors du temps, parfois me ravive.
Tes phrases justes, reflètent l’empreinte de tes racines.
Homme de la terre, ta vérité ressemble au bonheur.
Tu espères de la vie que dans le rythme lent des saisons.
Tu te soucies de l’existence de ton voisin sans peur.
Seul lien direct qui nourrit tes conversations.
Quand le printemps revient, tu ouvres tes portes.
Les poules saisissent l’instant pour picorer le sol
De ta demeure modeste où tout semble permis.
L’horloge s’arrête pour donner vie à la vie.
Comme tout paraît simple dans ton univers
Où se succède le labeur, le pansage des animaux
Quelques distractions sans prétentions, un petit verre
Pour l’illusion, et demain tout recommence sans mot.
Habitant de Balance, ne change pas.
Tu es le repère du temps qui passe
Tu inscris dans l’histoire tes premiers pas
Tes enfants seront fières de tes traces.
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Joëlle BARDOT
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